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mardi 20 mars 2012

Les espaces verts bruxellois

Très nombreux dans la région bruxelloise, d’origine et de style très différents, quelques 8 500 hectares (53%) de surfaces vertes ou non bâties sont ainsi comptabilisés à Bruxelles. La Promenade Verte à elle seule, compte 65 kilomètres de parcours contournant l’ensemble de la région. Du côté des parcs les plus emblématiques de la ville, le Petit Sablon, contient les statues de Egmont et de De Horne, édifiés en 1844 sur la Grand’Place et installées trente ans plus tard au Sablon. On y installe tout autour les statues des grands ancêtres de la Renaissance et de la Réforme. Véritable anthologie du 16ème siècle, ce parc-jardin à la française est surmonté de 40 statuettes à la gloire des métiers bruxellois. Non loin de là, le jardin discret du Palais d’Egmont se situe à côté de la résidence d’Egmont (1534) et des Ducs d’Aremberg (1750). Il est de conception anglaise et de style paysager. On y trouve une élégante statue du Prince de Ligne, une autre de Peter Pan (témoin de l'amitié qui liait les enfants anglais et belges pendant la Première Guerre mondiale)L’orangerie du Château subsiste ainsi que la glacière. On y voit aussi un réservoir datant du Moyen-Age et ayant été déplacé de la galerie Ravenstein. C’est un lieu calme et serein doté d’arbres magnifiques, souvent plus que centenaires.

Parc Royal, Bruxelles

lundi 12 mars 2012

Découvrez la légèreté des gaufres bruxelloises ...

Les gaufres de Bruxelles
Elle n’a aucun rapport avec la gaufre de Liège, qui est plus compacte et surtout beaucoup plus lourde sur l’estomac, plus sucrée aussi, voire caramélisée. A Bruxelles, les gaufres sont très légères, rectangulaires avec des gros carrés. Jadis, on pouvait s’acheter des gaufres de Bruxelles à tous les coins de rues, mais aujourd’hui on n’en trouve plus que dans quelques restaurants ou salons de thé. Et à la mer, mais c'est une autre histoire ! Quoi qu’il en soit, elle doit impérativement se servir chaude, et on l’accompagne au moins de sucre en poudre. Mais on peut y ajouter une bonne dose de crème chantilly, de la confiture, du sirop, ou bien des fruits frais, on n'aura pas l'air d'un ambrasmoeker !

Anguilles au vert : plus appétissant que cela en a l'air !

Anguilles au vert
Des tronçons d’anguilles poêlés sont rehaussés d’une série impressionnante de 14 herbes, épices et légumes qui viendront aromatiser la préparation : oseille, sauge, épinard, ortie, mélisse, persil, cerfeuil, estragon, thym, laurier, menthe fraîche, pourpier, pimprenelle et échalote. Servies en entrée ou en plat, le poelink (du flamand paling) s’accompagne idéalement de frites bien dorées ou peuvent être mangées froides. Avant-guerre, les ketjes des Marolles avaient l’habitude d’aller chercher chez Martin un cornet de frites arrosé de poelinksaus, c'est-à-dire la sauce issue de la cuisson des anguilles. Cela leur coûtait la modique somme de 25 centimes de francs belges.

vendredi 9 mars 2012

Le faro, quésaco ?

Le Faro de Lindemans

Il est obtenu à partir de lambic acide allongé à l’eau, mélange auquel on ajoute du sucre candi (sucre roux). Ce sucre provoque une seconde fermentation, procédé similaire à la gueuze. Les brasseurs de Lambic sont de moins en moins nombreux à se consacrer à la confection de Faro.

Le speculoos

Le BA-ba du spéculoos


Un mélange secret d'épices...

Le spéculoos est un biscuit typique de nos régions, réalisé à base de farine, de beurre et de cassonade, d’où sa belle couleur brun foncé. Généralement, on y ajoute des épices selon son humeur : cannelle et girofle arrivent en tête, mais on peut aussi mettre du gingembre, du sésame ou du zeste d’oranges. 
Ce grand nombre d’épices qui peut agrémenter la recette explique probablement l’origine latine du spéculoos, qui dériverait du mot "species" qui signifie "épices". L’histoire raconte qu’en guise d’étrennes, les enfants romains recevaient ces biscuits auxquels on avait donné la forme de dieux du Panthéon. 
Mais le mot pourrait venir d’ailleurs, du latin médiéval "speculator" qui signifie "évêque ". Dans ce cas, on peut directement rattacher le spéculoos à Saint-Nicolas. Les enfants sages recevaient ces biscuits au jour de la fête du grand saint.


Spéculoos en forme de Saint Nicolas

Le biscuit sous toutes ses formes

Quoi qu’il en soit, les spéculoos ont généralement une forme, soit d’un personnage, soit d’un animal, et cette forme provient d’un moule, d’une planche à spéculoos. On a retrouvé des planches très anciennes travaillées avec grand art par de véritables sculpteurs. Aujourd’hui encore, des artisans réalisent des planches à spéculoos, qui peuvent parfois mesurer un demi-mètre. A Bruxelles, c’est sûrement chez Dandoy que l’on se procurera les meilleurs spéculoos, sachant que la qualité est définie par quelques critères invariables : le vrai spéculoos doit être parfaitement croustillant et fondre rapidement dès qu’on le pose sur la langue. Il se consomme idéalement avec une tasse de café ou de chocolat chaud, mais on peut s’en servir pour accompagner un dessert ou pour adoucir le foie gras ! 


Plus d'infos :

Comment réaliser vos propres spéculoos.
Le spéculoos

jeudi 8 mars 2012

La kriek, quésaco ?

Verre de Kriek Belle-Vue
Elle naît d’une addition de cerises à du lambic jeune. Que le consommateur ne s’y trompe cependant pas. Dans la plupart des débits de boisson « grand public » en Belgique, la Kriek proposée n’est plus qu’une lointaine variante de la Kriek travaillée à partir de lambic artisanal. Bien souvent et même s’ils font usage de jeunes lambics, les brasseurs sont même contraints à recourir à l’appellation Vieille Kriek (Oude Kriek) pour clairement marquer la différence avec la tendance contemporaine à l’édulcoré des bières fruitées.

Les caricoles dans les rues bruxelloises depuis plus de 5 siècles !

Ceux qui n’habitent pas Bruxelles diront qu’il s’agit en fait de simples bigorneaux ou « petits gris ». Nous, on préfère les caricoles, ou les « bichkes ». Ce sont en fait de tout petits coquillages qui ont la forme et l’aspect d’escargots. Les caricoles sont apparues chez nous au 16ème siècle, à l’époque où Bruxelles creusait son premier canal. Des marchandes ambulantes caracolaient avec leurs carrioles pour vendre ces produits de la mer qu’on découvrait alors. La tradition s’est perpétuée. Généralement cuisinées dans un bouillon de cèleri, on les sert dans un bol avec le bouillon, ou dans un cornet en papier. Ces marchands ne se sont jamais éloigné de leurs objectifs : vendre des produits frais de qualité, avec une recette unique et une sympathie à toute épreuve. Certains survivent depuis plus d’un demi siècle, à l’image de “Jef et Fils”. 

La mère Poildur qui vend ses caricoles (Spirou)
On les rencontre évidemment à  la foire du Midi mais aussi les weekends et  jours de fête, à la place du Jeu de Balle, au croisement de la rue du Renard et de la rue Haute ainsi qu’en face du Manneken-Pis. On observe la naissance de nouveaux lieux de vente, comme la célèbre poissonnerie “Mer du Nord” située place Sainte-Catherine, et qui attire un monde fou à tout moment de la journée. Important : préférez toujours les caricoles cuits dans leur coquilles (une épingle est nécessaire pour extraire la chair comestible) à ceux que le marchand réchauffe dans un bouillon (souvent des congelés). Evidemment, on mange ça comme des frites, avec les doigts et accompagné d'une bière pour parfaire le plaisir...

mercredi 7 mars 2012

Le lambic, quésaco ?

Verre de Pécheresse (Lindemans)
Véritable matrice de la gueuze et autres krieks, tire probablement son nom du village de Lembeek dans le Brabant flamand. Il est composé à 60% d’orge malté et à 40% de froment cru et brassé avec du houblon suranné. Après plusieurs mois de fermentation, l’ensemble est ensuite conservé durant un, deux ou trois ans dans des fûts en bois.

L'américain-frites ou le "tartare de boeuf" tout droit sorti du rêve américain

L'américain-frites à la belge
C’est en 1924, à l’époque où le rêve américain était ancré au plus profond de l’imaginaire collectif, qu’un certain Albert Niels a mis au point la première recette de ce qu’il a appelé l’ « américain ». Il s’agit en fait d’une viande de bœuf hachée au couteau, et dans laquelle on incorpore un grand nombre d’ingrédients pour l’assaisonner : mayonnaise, sauce anglaise, jaune d’œuf, ketchup, oignons, persil, câpres, et toute autre épice selon le goût de chacun. Le puriste touillera sa préparation d’un geste rapide avec sa fourchette, et l’accompagnera d’un peu de laitue, de frites et d’une pils. Une grande majorité de restaurants proposent l’américain frites à leur carte, sous ce vocable ou sous celui de « tartare de bœuf », appellation française presque équivalente... mais combien moins "typique" !
  • Plus d'infos :
    • La recette de l'américain-frites
    • L'un des meilleurs américain-frites de Bruxelles

mardi 6 mars 2012

La STIB et Bruxelles se mettent au vert


En 2015, les "bons vieux" bus à moteur diesel devraient progressivement disparaitre du paysage bruxellois. Un souhait exprimé par la ministre Ecolo Evelyne Huytebroeck qui a annoncé que le parlement de la Région se penche sur les termes d'un futur Code Bruxellois de l'Air, du Climat et de l'Energie. Histoire d'avoir (enfin !) une vraie politique environnementale dans la capitale... quand d'autres grandes villes européennes sont parfois engagées sur le sujet depuis plus de dix ans ! Quoi qu'il en soit, la STIB termine une phase de tests de bus électriques et hybrides. Quant au fameux code, il devrait se pencher sur bien d'autres sujets, dont la création d'un label pour les bâtiments à haute performance énergétique. On respirera toujours plus "vert" demain qu'aujourd'hui et ça n'est franchement pas plus mal !

Bus de la STIB

La gueuze, cette bière de plus en plus populaire

  • Le retour en force de la gueuze artisanale
Il y a plusieurs dizaines d’années, les gueuzes traditionnelles semblaient proches de leur dernier souffle, le public optant à l’époque surtout pour des bières sucrées. Mais la gueuze artisanale connaît aujourd'hui un renouveau. Longtemps marginalisée, un peu à l’image des couches sociales auxquelles son nom fait référence, la vieille gueuze côtoie aujourd’hui les meilleurs vins sur les cartes des restaurants les plus cotés en Belgique. Le « Champagne de Bruxelles » n’a donc pas encore dit son dernier mot et lorsque le Haut conseil pour le lambic (Horal) organise son « Toer de Geuze » bisannuel, ce sont chaque fois quelque 10 000 personnes qui se pressent pour visiter les installations des gueuziers

Gueuze Jacobins
  • Les amateurs de gueuze ne sont pas toujours ceux que l'on croit !
Paradoxalement, c'est de l'étranger, et particulièrement des Etats-Unis qu'a débarqué le regain d'intérêt pour nos Gueuzes. Ainsi, au musée de la Gueuze à Anderlecht, Cantillon reçoit essentiellement des visiteurs anglophones et une majeure partie de sa production est destinée à l’export. Sans ce succès hors de leurs terres, plusieurs producteurs de lambics auraient certainement déjà fermé boutique.

lundi 5 mars 2012

La bouteille de vin et le vélo font désormais la paire grâce à "vino-cylo"

Le design du vino-cyclo

Le designer canadien Jess Herbert a résolu un problème de taille. Comment emporter une bouteille de vin quand on est « deux-roues » et qu’on est attendu chez des amis ? Ultra simple et très visuel : deux sangles en cuir à attacher à la barre supérieure du cadre du vélo. Une troisième sangle empêchant la bouteille de glisser. Ecolo jusqu’au bout, les sangles sont traitées à l’huile d’olive et les boutons d’attache sont fabriqués dans du laiton recyclé. Environ 22 €, hors port (8 € pour la Belgique).

Le porc à la bruxelloise

Parmi les aliments à base de porc (ou souvent, moitié porc, moitié veau), la balleke (boulette) a toujours la faveur des Bruxellois. La préparation "à la bruxelloise" les voudrait d'ailleurs mijotées dans de la gueuze, chose devenue assez rare cela dit en passant. Autrefois, les ballekes étaient tellement appréciées que certains les volaient dans les cuisines :  on les appelait "ballekesdreef", voleur de boulettes. 

Le "bloempanch"
Les côtelettes de porc s'appellent "spiringue" à Bruxelles. Ce terme n'ayant pas de légitimité orthographique, on le trouve écrit de nombreuses façons. Le cochon est aussi la base principale du kipkap, un mélange de viandes persillées, cuites et entourées de gelée au vinaigre. On trouve à Bruxelles une variété de boudin assez particulière nommée "bloempanch" et hautement revendiqué par les gastronomes. Boudin noir piqué de gros morceaux de graisse, on le trouve malheureusement de moins en moins souvent à l'étal de nos boucheries modernes. Pour ne pas passer pour des pauvres (même quand c'était le cas), on l'appelait autrefois "bufteik mi roeite" (steak avec des carreaux) pour passer commande chez le boucher.

Le "kipkap"

vendredi 2 mars 2012

Les secrets de la naissance de la Région de Bruxelles-Capitale

  • Et Bruxelles-Capitale naquit...
Le 18 juin 1989, les Bruxellois élisent leurs représentants régionaux. La Région de Bruxelles-Capitale constitue alors une Région autonome, identique aux Régions flamande et wallonne. Au travers de ses institutions mais aussi de ses habitants, la Région bruxelloise confirme sa multiculturalité : un territoire où se côtoient francophones, néerlandophones ainsi qu’une multitude de nationalités. C'est la seule région à être organisée de façon bilingue. Son pouvoir législatif est exercée par des Ordonnances. Elle a aussi un lien particulier avec l’autorité fédérale, lié à son rôle international et à sa fonction de capitale.

L'Iris
  • L'Iris : symbole de la région
Depuis 1991, l'Iris est l’emblème de la Région et est aujourd'hui arboré par l’ensemble des Institutions bruxelloises. L’Iris d’or, plante à bulbe aux grandes fleurs ornementales, est implanté depuis des millénaires dans la vallée de la Senne, zone très marécageuse.



Les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale

  • Bruxelles aujourd'hui
Son territoire, constitué par les 19 Communes bruxelloises, s’étend sur 162 km2.
Au 1er janvier 2010, la Région de Bruxelles-Capitale comptait 1 089 538 habitants.

jeudi 1 mars 2012

Bruxelles : capitale européenne

Située au coeur de l'Europe, Bruxelles joue un rôle majeur comme pôle politique. La présence d'organisations internationales confirme sa position sur la scène internationale. En tant que siège des institutions européennes mais également de nombreuses, gouvernementales et non gouvernementales, Bruxelles est dotée d'un rayonnement international. Avec ses nombreuses ambassades, la Région bruxelloise est devenue un carrefour diplomatique incontournable, étant le deuxième siège des représentations diplomatiques dans le monde.
 Elle s'est dans ce cadre dotée d'un certain nombre d'instruments officiels pour assurer ses relations extérieures. Enfin, bon nombre d'organisations interprofessionnelles y ont élu domicile. Ouverte sur le monde, Bruxelles accueille chaque année une multitude de sommets européens ainsi que de colloques d'affaires. 

Le Berlaymont au coeur du quartier européen de Bruxelles

La gueuze, quésaco ?

La gueuze de Tilquin
C' est le résultat d’un assemblage de différents lambics (jeunes et vieux), fermenté lui aussi en fûts de chêne avant de subir une refermentation en bouteille. Certains producteurs (les coupeurs de lambic) se consacrent d’ailleurs uniquement à cette activité d’assemblage, acquérant des moûts auprès de leurs confrères avant de les faire fermenter dans leurs installations et de s’essayer eux-mêmes à diverses combinaisons. C’est notamment le cas de Hanssens à Dworp (Tourneppe) mais aussi de la Gueuzerie Tilquin à Bierghes, la petite dernière dans la sphère de la gueuze et la première sur sol wallon, située évidemment non loin de la vallée de la Senne.

"Tram Expérience" : un aller-retour vers la gastronomie belge

  • Le concept

Le "Tram Experience" va parcourir Bruxelles ! Depuis le mois de février et pendant toute la durée de Brusselicious 2012, cette initiative originale de Visitbrussels (en collaboration étroite avec la STIB et Electrolux) est une expérience gastronomique et touristique unique au monde ! Le décor, mobile forcément, est un véritable tram bruxellois qui circule sur les plus belles avenues de la Capitale. On est cependant loin du transporteur doré-gris classique...puisqu'il est tout blanc et particulièrement épuré et contemporain. A bord, Electrolux a mis le paquet pour surprendre les convives... on est tout à fait dans l'esprit de ce qui avait fait l'événement en 2011 : The Cube, le resto temporaire au-dessus du Cinquantenaire qui avait fait le buzz. A table, les chefs les plus en vue revisitent les classiques de la gastronomie belge. 



L'intérieur du "Tram Expérience"

  • La construction du "Tram Expérience" en accéléré