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vendredi 10 juin 2011

Wallonie - Le dernier passeur d'eau

Le passeur d'eau du magnifique village de Waulsort, section de la commune d'Hastière, en province de Namur, est le dernier en fonction sur la Meuse. Si le trajet est aujourd’hui géré par un privé qui a remporté une soumission, il s’agit bel et bien d’un service public assuré depuis 1871 qui permettait aux habitant de Falmignoul d'aller prendre le train à Waulsort.


De nos jours, il est surtout utilisé aujourd’hui par les touristes et les plaisanciers. La localité a connu une dizaine de passeurs depuis sa création. La traversée est gratuite mais prévoyez tout de même un petit pourboire. En dehors de la période d'ouverture, la traversée s'effectue via la passerelle du barrage de Waulsort à 500 mètres.


Par Bernard Dubrulle - Extrait du Petit Futé de Wallonie 2011


Plus d'infos:
  • Le Passeur d'eau
  • Le passeur d’eau circule du 1er avril au 30 septembre, tous les jours de 9h30 à 19h30 & 0496 77 95 84.

jeudi 9 juin 2011

Liège - Qui est Curtius?

Jean De Corte (il latinisa son nom plus tard) est né en 1551 dans un milieu aisé. Au XVIème siècle, de nombreux conflits opposaient la France, les Pays-Bas et l'Espagne. Jean Curtius comprit rapidement que le moment était propice pour le commerce des munitions. Le salpêtre entrait pour 75% dans la composition de la poudre et, à Liège, grâce à la houille qui fournissait du feu bon marché, la production de salpêtre était plutôt aisée. Curtius réussit à vendre ses munitions dans tous les camps. Ses affaires concernaient autant les forges, les clouteries, les manufactures d'ustensiles de ménage, les exploitations d'alunières que les mines de charbon.

Jean Curtius

Au début du XVIIème siècle, il se fit  construire une demeure patricienne  de style Renaissance mosane et il fit de ce superbe édifice sa vitrine commerciale. Par la suite, on a y intégré de façon magistrale, par des structures contemporaines, des bâtiments historiques magnifiques, quoique d’époques différentes, tels l’Hôtel Brahy, l’Hôtel Hayme de Bomal qui abritait le musée d’armes et la maison de Wilde. Tous ces bâtiments abritent maintenant le Grand Curtius.

Par Anne-Catherine Croufer - Extrait du Petit Futé de Liège 2011


Plus d'infos:

mercredi 8 juin 2011

Bruxelles - Evere

Située à l’extrême Est, à la limite de la région flamande. Traversée par la voie rapide menant à l’aéroport de Bruxelles-National et encerclée par de grands axes autoroutiers de l’est de la capitale, Evere est pourtant restée paisible et résidentielle. Dès que l’on s’éloigne de la chaussée de Louvain et de l’avenue Léopold III, elle révèle tout son charme fait d’un patchwork de quartiers variés, allant du « vieil Evere » villageois en passant par les quartiers récents verdoyants ou encore les agréables cités type-jardins. Longtemps occupée par une population plus âgée, aujourd’hui, son accessibilité optimale via le ring, ses grands espaces verts, le développement de nombreux nouveaux logements et ses très nombreuses maisons unifamiliales avec jardins attirent de plus en plus de familles et de jeunes ménages.


Blason d'Evere


Avec ses 50 hectares de zones vertes et son bâti peu dense, Evere compte parmi les communes vertes de Bruxelles. Elle possède différents parcs répartis relativement uniformément son territoire. Au Nord, le parc du Doolegt et le parc Saint-Vincent, au Sud, les deux cimetières et le parc de Saint-Josse sont également des lieux de promenades. Elle peut également s’enorgueuillir de posséder une des rares réserves naturelles de Bruxelles, le Moeraske. Aménagée le long du ruisseau du Kerbeek entre la gare de formation de Schaerbeek et l’Eglise Saint-Vincent, elle s’organise autour de marais, offrant un cadre idéal pour l’épanouissement de la faune et de la flore. Thym, bergeronnette, saules, les aulnes, robiniers, lézards, libellules et martins-pêcheurs s’y côtoient sous l’oeil admiratif des promeneurs. Il s’agit du dernier marais de la vallée de la Senne, témoin authentique de l’ancienne plaine alluviale sur laquelle se développa Bruxelles. En termes d’environnement planté, la qualité des intérieurs d’îlots est bonne au sein de la commune. Les quartiers du Nord de la commune sont caractérisés par un bâti dense aux intérieurs d’îlots plus petits mais plantés. Ceux du Sud, caractérisés par un tissu plus ouvert et éclaté, offrent depuis leurs larges avenues des perspectives vers de grandes pelouses plantées et des intérieurs d’îlot verdoyants.


Plus d'info :

Marchés
  • rue Deknoop : mercredi de 8h à 12h30.
  • place de la paix : mardi et vendredi de 8h à 12h30.


Extrait du Petit Futé de Bruxelles 2011

mardi 7 juin 2011

Wallonie - Les Marches de l'Entre-Sambre et Meuse

L’histoire des Marches folkloriques de l’Entre-Sambre et Meuse a débuté au Moyen Age. Celle-ci n’ont jamais cessé d’animer les villages et hameaux de ce coin de Wallonie, que l'on peut inclure dans un triangle Fosses-la-Ville - Thuin - Philippeville. Ces processions ont un caractère religieux, leur origine est liée à la Fête-Dieu aussi appelée fête du Saint-Sacrement. Elles sont vouées à un saint ayant intercédé pour la communauté locale ou se déroule la marche. Par exemple, de nombreuses marches sont dédiées à saint Roch. Celui-ci aurait aidé les populations pendant les énormes épidémies de peste au XVIIe siècle.


De place en place, elles se déroulent et se vivent des premiers beaux jours de mai au mois d’octobre, pour le plaisir des yeux et des oreilles ! Les Marches Folkloriques ne cesseront d’évoluer au cours du 20ème siècle pour aboutir aux marches telles que nous les connaissons aujourd’hui.

Contactez les Maisons du Tourisme de Charleroi, de Couvin ou Thuin ou le Groupe d'Action Locale Entre-Sambre et Meuse pour connaître les dates précises des quelques 80 marches (la Saint-Roch à Thuin et Ham-sur-Heure, la Sainte-Rolende à Gerpinnes ou encore la Trinité à Walcourt, etc..).

Par Bernard Dubrulle - Extrait du Petit Futé de Wallonie 2011

lundi 6 juin 2011

Liège - Les collégiales de Liège

Qu'est-ce qu'une collégiale ?
C'est une église desservie par un chapitre de chanoines séculiers. A Liège, chacune des collégiales comptait 30 chanoines.
Qu'est-ce qu'une cathédrale ?
C'est une collégiale particulière puisqu'elle est en même temps église épiscopale. A Liège, la cathédrale comptait 60 chanoines.


Collégiale Saint-Barthélemy


Qui a fondé les églises liègeoises ?
C'est l'évêque Eracle qui a commencé la construction des collégiales : Saint-Martin et Saint-Paul ont vu le jour à la fin du 10ème siècle.
Son successeur, Notger, premier prince-évêque de la Principauté et donc riche et puissant, a lancé une politique de grands travaux (voir châpitre histoire). S'érigent alors Sainte-Croix (979), Saint-Jean (vers 980), Saint-Denis (987) et la Cathédrale Notre-Dame et Saint-Lambert. ll fut de loin le plus bâtisseur des princes-évêques.
Baldéric II a lui aussi continué à bâtir des bâtiments religieux. En 1015 sont fondées Saint-Jacques et Saint-Barthélémy, la dernière collégiale liégeoise.

On peut dire que toutes ces églises et collégiales ont suivi le même parcours. Fondées à une même époque, elles ont toutes subi un lifting gothique au 16ème siècle. Ensuite lors de la révolution menant à la fin de la Principauté de Liège, elles ont été soit fermées, soit détruites. Au début du 19ème siècle, celles qui existaient toujours ont été rendues au culte.

Par Anne-Catherine Croufer - Extrait du Petit Futé de Liège 2011

dimanche 5 juin 2011

Etterbeek

Etterbeek borde le quartier européen et le parc du Cinquantenaire. Pratiquement entièrement urbanisée au 19ème siècle, cette commune présente une typologie urbaine très homogène et extrêmement dense qui ne manque cependant pas de charme. Proche à la fois du centre et de la forêt de Soignes, elle est sillonnée par de prestigieux boulevards, qui la connectent rapidement au réseau routier national. Dotée de nombreux quartiers résidentiels bourgeois, elle est parsemée de quartiers plus animés tels « La Chasse » le quartier de la rue des Tongres ou encore la place Jourdan où se concentre l’animation commerciale. Multiculturelle, Etterbeek vit aujourd’hui de plus en plus à l’heure de l’Europe en devenant une terre de prédilection de ses fonctionnaires.



Place du Luxembourg


Entièrement bâtie, Etterbeek n’est pas très riche en espaces verts mais profite de la proximité de deux grands parcs urbains : le parc du Cinquantenaire et le parc Léopold. Le premier géométrique et monumental, et le second plus bucolique autour de son étang, offrent aux habitants une grande variété de promenades et d’atmosphères. D’autre part, de petits parcs de quartier ponctuent son territoire tels le jardin Félix Hap ou le parc de la cité Jouet, véritables havre de paix. En termes d’environnement planté, la qualité des intérieurs d’îlots varie au sein de la commune. Les quartiers du bas sont caractérisés par un bâti dense aux intérieurs d’îlots peu verts et ceux du haut sont nettement plus aérés, les maisons disposent plus souvent de jardins.


Marché
◗◗  place Jourdan : samedi et dimanche matin.

Par Anne-Catherine Croufer - Extrait du Petit Futé de Wallonie 2011

samedi 4 juin 2011

Wallonie - Le parc naturel des Plaines de l'Escaut

Au Sud-Est de Tournai, le parc naturel des Plaines de l’Escaut est un domaine préservé qui s’étend sur plus de 26 500 hectares. Il couvre les communes d’Antoing, Bernissart, Beloeil, Brunehaut, Péruwelz et Rumes. Pays d’eau et de forêt, le parc naturel s’inscrit telle une escale forestière pour les amateurs de nature et de grands espaces. La forêt, magnifique et fragile, légendaire et sauvage, constitue un écosystème exceptionnel. Le territoire réserve bien d’autres surprises avec les Marais d’Harchies, une des plus précieuses zones humides de Wallonie, le château de Beloeil ou l’archéosite d’Aubechies.

Plaines de l'Escaut


Par Bernard Dubrulle - Extrait du Petit Futé de Wallonie 2011

mercredi 1 juin 2011

Bruxelles - Berchem-Sainte-Agathe

Située à l’extrême nord de Bruxelles, méconnue et pourtant à quelques minutes du centre. Ce sont des décisions politiques au lendemain de la seconde guerre mondiale qui en ont fait une des 19 communes de Bruxelles depuis 1954. C’est la commune bruxelloise où la quote-part de néerlandophones est la plus importante. Essentiellement résidentielle, elle est la plus champêtre avec ses bois, ses parcs et sites naturels témoins de son passé rural. Elle offre à ses habitants et ses visiteurs un cadre de vie et de travail convivial. C’est ce que les gens apprécient à Berchem, c’est un peu le village à la ville !

Le blason de la ville


Parmi les espaces verts figure le Zavelenberg ou « montagne de sable », une réserve naturelle depuis 1992, qui s’étend sur une superficie de  quinze hectares,  présente de superbes arbres (hêtres, charmes, tilleuls, érables) et des terres encore agricoles où broutent les dernières vaches bruxelloises du dernier fermier. Le bois du Wilder (sept hectares), situé au coeur de l’ancien Berchem, abritait dès le 13ème siècle la ferme-château. Il réunit à la fois un étang, un ruisseau, des prairies, des vergers, des potagers et des marais. Enfin, signalons la zone de réserve située rue Hogenbos, une partie est réservée au pâturage et à la promenade, le site du Kattebroek (25 ares) qui possède une intéressante roselière, le parc Pirsoul (15 ares), le parc Saint-Moulin (50 ares) et le parc de Mulder (36 ares). En termes d’environnement planté, la qualité des intérieurs d’îlots est très bonne au sein de la commune. Près de 40 % des maisons disposent d’un jardin, ce qui est énorme à Bruxelles.


Marché
◗◗ Place Roi Baudouin : vendredi de 13h à 18h.

Extrait du Petit Futé de Bruxelles 2011